3) Sélection DMC
Grand amateur de Disco et de Funk, deux musiques aux sources de la Soulful House actuelle, Dimitri décide de rendre hommage à trois grands morceaux de cette époque prolifique, en remixant pour commencer un classique de la période Paradise Garage, le Let No Man Put Asunder du groupe américain First Choice.
Ce remix « très piano » sonne bon le Garage New Jersey, façon Paul Simpson. Un vrai régal, avec notamment un pont de folie à 5’15.
Je ne crois pas que ce remix soit jamais sorti en digital, ce qui est bien dommage car le vinyle comporte quelques défauts de dynamique.
Last Night A DJ Saved My Life est le symbole d’une époque qui vit la naissance de nombreux styles musicaux après une domination presque outrancière du disco.
Ce titre fait aussi partie des chansons qui sont définitivement rentrées dans la mémoire collective des nightclubbers et bien sûr des DJ’s.
Dimitri nous en offre une réinterprétation Garage très réussie, insistant sur les strings, rajoutant une partie rhodes travaillée aux FX’s delay et soignant la partie rythmique comme à son habitude.
« Joli travail Dimitri »… comme le disait l’un des jingles de l’époque NRJ Club.
Un remix qui comporte quelques similitudes avec celui de Lisa Stansfield – People Hold On [lire la revue], notamment dans l’utilisation de bleeps, un des éléments caractéristiques de la touche Dimitri dans ces années-là.
Toujours beaucoup d’effets sur la partie clavier, assez soutenue et qui donne de la vitesse, du dynamisme au morceau. Superbe !
Si les samples de la voix de Donna ne trompent pas, tout le reste du morceau a été reconstruit par Dimitri.
Une nouvelle version courte mais très intéressante pour son côté deep et planant.
D’une qualité de pressage assez moyenne, cette version ne verra malheureusement jamais le jour en digital malgré le succès et la renommée de ce titre phare de la scène House, écrit par Satoshi Tomiie, Frankie Knuckles et Robert Owens bien sûr.
Dimitri nous produit là un remix Deep House d’excellente qualité et précurseur de son travail à venir… sur Björk notamment.
Il est vrai que l’original de Steve Anderson et Dave Seaman, interprété avec talent par Charvoni, était déjà un titre surpuissant qui connut une renommée internationale largement méritée.
Cette version DMC préserve le côté rapide et la force du morceau, en insistant sur les accords des claviers.
Sorti en promo par Island France la même année, il ne connut malheureusement jamais les honneurs d’une version digitale… Dommage !
Dim donne une touche House efficace à ce morceau du célèbre DJ et producteur Hip Hop, Afrika Bambaataa.
Malheureusement tous les vinyles du DMC anglais de cette 105ème release comportent de très nombreux craquements sur les deux faces, le stamper ayant probablement été souillé par des poussières. Peut être les abonnés du DMC aux USA auront-ils eu plus de chance ?
Malgré beaucoup de temps passé avec mon éditeur sur Cubase, je n’ai pas réussi à supprimer tous ces défauts et je vous livre donc une version digitale de qualité médiocre dans cette revue.
C’est vraiment rageant car le remix de Dimitri est très réussi, riche de nombreux instruments et effets propres à son style Euro House dans ces années-là.
Une version énergique et proche des productions Eurodance de l’époque.
My selection:
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1) Variété française des débuts
2) Garage, Euro & Ethno House
3) Sélection DMC
4) Easy Listening et 1er album
5) Les années 2000
6) Disco edits & remixes
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